La Journée intenationale des femmes trouve son origine il y a plus d’un siècle, dans diverses manifestations annuelles en Amérique et en Europe pour l’obtention du droit de vote des femmes. La date du 8 mars correspond à une grève importante des ouvrières russes en 1917 qui réclament du « pain et le retour de leur mari de la guerre ».
Dans les décennies qui suivront, cette Journée sera marquée par des activités du mouvement des femmes dans plusieurs pays pour revendiquer de meilleures conditions et plus d’égalité. Il y a maintenant 35 ans, les Nations Unies adoptaient une résolution contribuant à une plus grande reconnaissance du 8 mars en tant que joumée pour les droits des femmes et la paix intemationale.
Nous constatons le fruit de ces luttes menées par les femmes dans notre vie politique, sociale et culturelle au Canada, même s’il reste encore des obstacles réels à la reconnaissance des femmes dans certains milieux et lieux décisionnels.
Mais ces acquis sont fragiles, alors que le gouvernement fédéral procède à des compressions dans des programmes de soutien pour les femmes et que les crises économiques entraînent une plus grande pauvreté, dont les victimes sont souvent les femmes.
Au sein de l’Église, Vatican II a reconnu « l’entrée de la femme dans la vie publique » comme un des signes des temps majeurs auxquels nous devions être attentifs comme personnes croyantes et comme institution. Malgré des prises de parole et des ouvertures au cours des demières décennies, nous constatons qu’une véritable reconnaissance de l’expérience des femmes et une participation en toute égalité dans l’Église tarde à venir.
Texte publié dans le Prions en Église de mars 2012 et reproduit avec les permissions requises.
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