Le pape François s’est adressé aux jeunes le 17 janvier dernier aux Philippines. Il s’est fait très proche de Glyzelle Palomar, une fillette de 12 ans qui lui a raconté en pleurant sa vie passée à chercher de la nourriture parmi les déchets et à dormir dehors sur des nattes en carton. Elle lui a demandé : « Pourquoi Dieu a-t-il laissé faire ça? Il a laissé parlé son cœur pour lui répondre. »
Il a ensuite abordé le fait que, mis à part Palomar, les jeunes qui ont donné des témoignages étaient de jeunes hommes. Il n’y avait « qu’une très faible représentation des femmes parmi vous, » a-t-il dit, ajoutant : « trop peu ». « Les femmes ont beaucoup à nous dire dans la société », a poursuivi le pape. « Nous sommes parfois trop machistes… et nous ne ne laissons pas de place aux femmes. »
Dans la foulée d’un tel commentaire, est-il possible d’espérer une ouverture plus grande aux femmes dans l’Église?
Information recueillie par Pauline Jacob
Source : http://ncronline.org/news/global/francis-struggles-answer-crying-girls-question-about-suffering
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Il n’est pas jeune lui non plus. Le temps, le temps, le temps qu’il faudra pour remuer cette « sacrée » assemblée romaine. C’est pas pour le siècle présent.
Déjà se dresse un mur de résistance de la part de plusieurs cardinaux à l’égard de l’ouverture du pape dans la tenue du Synode pour la famille.
Prions, mes sœurs et frères!