Comment je suis venue en contact avec la pensée et les écrits de Madeleine Delbrêl? Répondre à cette question me ramène 40 ans en arrière, période où je lis un premier livre de Madeleine. Mon récit se divise en deux parties. La première a trois points : raconter les circonstances de ma rencontre avec Madeleine; rappeler l’événement qui est à l’origine de ma décision de la faire connaître; relever les points de sa pensée qui me rejoignent davantage. Dans la deuxième partie, je relate la création du groupeLes Ami-e-s de Madeleine Delbrêl de l’Outaouais en 2004.
I. Récit d’une rencontre
1. Une histoire de 40 ans…
Au mois de mars 1971, je reviens à Montréal après un séjour de deux ans à Taiwan. Des compagnes de ma communauté me parlent avec enthousiasme d’une laïque engagée dans la banlieue « rouge » de Paris. Leur admiration pour Madeleine Delbrêl est communicative à l’instar de celle de Jacques Loew qui la fit connaître au Québec[2]. Une chrétienne qui, avec audace et créativité, s’engage au nom de l’Évangile dans un milieu ouvrier, pauvre et communiste, creuse chez moi le désir de la connaître plus amplement.
Pour nous, jeunes sœurs dans la trentaine, les écrits de Madeleine ont l’effet d’un vent de fraîcheur. Nous y découvrons une manière renouvelée de parler de Dieu, du Christ, de l’Église et du vivre-ensemble donnant lieu à d’authentiques « communautés selon l’Évangile »[3]. Ses textes sont remplis d’images percutantes et témoignent d’un sens de l’humour qui ont le don de nous ravir tout simplement! Nous mettre l’école de Madeleine alors nous apparaît une voie à emprunter pour répondre à l’« aggiornamento » de la vie religieuse réclamé par le Concile Vatican II. Cette réflexion à peine engagée, elle prend fin pour moi à l’automne 1971, année où je prends la direction d’Ottawa pour entreprendre des études en théologie à l’Université Saint-Paul. Alors l’ardeur pour les écrits de Madeleine s’estompe peu à peu due, en grande partie, aux exigences académiques.
2. L’élément-déclencheur et sa répercussion sur mes cours en théologie.
Le désir d’approfondir l’œuvre de Madeleine resurgit en moi en 1985 suite à la lecture de la biographie écrite par Christine Boismarmin, Madeleine Delbrêl. Rue des villes, chemins de Dieu 1904-1964[4]. Je suis sortie de ce livre profondément remuée par la figure de Madeleine qui s’y dégage : une femme pétrie de l’Évangile. Cette seconde rencontre avec Madeleine a l’effet d’un déclencheur : je prends la décision de faire connaître la vie et les écrits de Madeleine à travers mon enseignement à la Faculté de théologie de l’Université Saint-Paul. Parmi les cours que je dispense, trois en particulier s’y prêtent à merveille.
– Le cours « Les femmes dans la Mission de l’Église »[5] propose d’apprécier chez Madeleine son sens aigu de la Mission à vivre en toute occasion et en tout lieu. Elle, qui exerce sa profession d’assistante sociale avec une compétence remarquable, ne se départit pas pour autant de sa responsabilité d’annoncer l’Évangile dans un milieu marqué par la pauvreté et l’athéisme. Une tâche qu’elle remplit avec tact et respect sans toutefois céder à la tentation de se taire lorsqu’elle est mise en situation d’exprimer la source de son engagement.
– Le cours « Spiritualité chrétienne », dans sa section d’histoire contemporaine, illustre à partir de l’existence de Madeleine ce à quoi engage la spiritualité chrétienne : « l’art de se conformer à Jésus Christ sous l’action du Saint-Esprit, l’art de vivre selon l’Évangile »[6]. Madeleine revendique la liberté de vivre cet art dans « le coude à coude » avec des gens ordinaires. Le quotidien, lieu des appels à aimer Dieu en aimant ses sœurs et ses frères rencontrés sur sa route, est chemin de sainteté. « La vie alors est une belle chose » puisqu’elle « nous permet d’être artistes dans le seul art vrai : la sainteté »[7].
– Le cours « Traditions spirituelles » fait des rapprochements entre la vie des béguines, notamment celle de Marguerite [Porrette] (née vers 1250, morte en 1310). L’étude de son livre intitulé Miroir des simples âmes anéanties et qui seulement demeurent en vouloir et désir d’amour[8] permet de faire plus d’un rapprochement avec la vie et la pensée de Madeleine. Outre le fait que les deux auteures sont Françaises et célibataires laïques animées par un profond amour de Dieu, le « vouloir de Dieu » constitue l’axe central de leur existence. À cette école, elles deviennent des femmes audacieuses et libres parce que façonnées par l’indivisible amour de Dieu et du prochain.
3. Ce qui me touche dans la vie et les écrits de Madeleine Delbrêl
Parmi les nombreux aspects de la vie et des écrits de Madeleine, quatre me touchent de façon particulière.
A) Femme pétrie de l’Évangile
Les références bibliques, citations et allusions, fusent de toutes parts dans les textes de Madeleine. Des références qui éclairent le sens à donner à tel ou tel événement de la vie et, en particulier, aux réalités de tous les jours. Cette manière de puiser à la source de l’Écriture me touche beaucoup puisqu’elle me met sur le chemin de l’accueil à la fois du prochain et de Dieu par la valorisation du quotidien. Le coup de téléphone qui interrompt une activité en cours, le visiteur inattendu qui frappe à la porte, le repas à faire, le renseignement à donner sont autant d’occasions de saisir que « c’est Dieu qui vient nous aimer »[9]. Tout cela devient « pain » qui nourrit notre relation au Seigneur.
C’est parce que « les paroles de l’Évangile nous pétrissent, nous modifient, nous assimilent pour ainsi dire à elles »[10], que la banalité du quotidien se transforme en lieu de la sainteté. La vie de Madeleine, engagée profondément auprès des gens de son entourage, témoigne de l’essentiel de l’apostolat : « donner aux hommes, ces grands enfants, l’édition en image de la vie de Jésus […] »[11]. Elle s’avère une « femme pétrie de l’Évangile », « livre du Seigneur » qu’elle a voulu recevoir sans restriction dans sa vie[12].
B) Compréhension renouvelée de la Mission de l’Église
« Nous sommes insérés dans la perpétuelle mission de l’Église », écrit déjà Madeleine en 1943[13]. Une affirmation qui devance l’enseignement de Vatican II sur la responsabilité missionnaire de tous les baptisés[14]. Elle rappelle cependant une condition essentielle pour bien remplir cette tâche. L’« on ne peut pas être missionnaire sans avoir fait en soi cet accueil franc, large, cordial à la Parole de Dieu, […] ». Ainsi « une fois qu’elle s’est incarnée en nous nous n’avons pas le droit de la garder pour nous : nous appartenons dès lors à ceux qui l’attendent »[15].
Quelle façon percutante de rappeler le devoir d’annoncer l’Évangile! Elle me force à réfléchir et surtout à presser le pas pour aller vers ceux et celles qui ont soif d’entendre des paroles de lumière et de vie; pour aller à la rencontre des situations que vivent des personnes habitant non seulement des « pays dits de missions », mais également celles qui se retrouvent dans les divers milieux d’humanité, des « pays sociaux » (p. 59). Ici et ailleurs, il n’y a qu’une mission de l’Église, le texte de « Missionnaires sans bateaux » ne dit pas autre chose. Aussi m’apparaît-il d’une actualité étonnante, voire criante, en une période où l’athéisme et encore plus l’indifférence religieuse s’installent comme une donnée tranquille tant dans les pays de l’Amérique du Nord que dans ceux de l’Europe.
C) Joie de croire et spiritualité d’action de grâces
« Éblouie », c’est le qualificatif employé par Madeleine pour traduire son expérience d’avoir été rencontrée par Dieu. Elle qui a connu l’épreuve « de ne pas savoir » peut désormais goûter la foi qui est « est faite pour nous apprendre le mystère de notre existence elle-même […] »[16].
En sa manière d’apprécier le Don de Dieu en Jésus-Christ (cf. Jn 4,10) Madeleine me ramène au fondement même de la spiritualité d’action de grâces qui m’anime. Qui plus est, elle illustre la première condition pour rendre grâces : savoir nommer la grâce en cause, c’est-à-dire la réponse qui est apportée au don offert. Car la grâce est toujours « un don reçu, accueilli ». Le don de la foi est « un trésor extraordinaire et extraordinairement gratuit »; s’y habituer mène à la tiédeur[17]. Aussi, vivre dans la conscience du don gratuit de Dieu traduit l’attitude foncière de la personne qui vit selon une spiritualité d’action de grâces. Comment alors ne pas estimer avoir trouvé, en Madeleine, « une compagne de route » avec qui je peux cheminer pour mieux vivre ma spiritualité d’action de grâces!
D) Spiritualité et sens de la vie
Dès que je commence à lire les écrits de Madeleine, je suis frappée par le lien significatif qu’elle établit entre vie éternelle et vie terrestre. « Être d’éternité »[18], la créature humaine qui vit en accord avec cette réalité de la foi est mise en situation de communier déjà à l’amour éternel de Dieu. « Science d’un réel qui nous dépasse et qui nous concerne […], la foi, c’est l’engagement temporel de la charité de Dieu, c’est l’engagement de la vie éternelle dans le temps »[19].
En tant que théologienne et professeure en spiritualité, je découvre dans les propos de Madeleine une merveilleuse illustration d’un préalable à toute spiritualité : l’existence du lien entre « sens donné à la vie » et « engagement à le réaliser ». Puisque la spiritualité est la manière dont les humains se dépassent pour atteindre les possibilités de leur existence, « en tant que telle la spiritualité comporte à la fois une intelligence du sens profond de l’existence humaine et un engagement à le réaliser »[20].
Sur cet horizon de pensée, la spiritualité est l’art de vivre en cohérence avec la foi professée en regard de la finalité de la créature. Et lorsque cette dernière est dévoilée en Jésus Christ, « il n’y pas plus grand bonheur pour l’intelligence humaine », déclare Madeleine. Or « ce bonheur nous ne le réalisons pas, et nous ne réalisons pas davantage les responsabilités qui en découlent »[21]; et qui font de la chrétienne, du chrétien « un informateur de la nouveauté éternelle de Dieu »[22]. La paroisse missionnaire n’est-elle pas « la maîtresse d’éternité », « la pourvoyeuse de vie éternelle »[23]? Ne possède-t-elle pas « ses remèdes éternels »?[24] L’originalité des expressions fait ressortir le caractère transcendant de la destinée de l’être humain; celle-ci ne s’inscrit pas dans le monde, mais dans l’Au-delà. Cette donnée fondamentale de la foi inspire profondément Madeleine en sa manière d’être et d’agir. Sa vie et ses engagements en témoignent amplement et combien bellement!
II. Les Ami-e-s de Madeleine Delbrêl de l’Outaouais
L’admiration portée à Madeleine m’a amenée à mettre sur pied un groupe de lecture de ses écrits. Brièvement, je retrace l’origine de sa création et je présente la démarche adoptée pour favoriser le partage entre les membres du groupe. Mais auparavant, un peu de géographie pour saisir le nom du groupe. La région de la capitale nationale s’étend de chaque côté des rives ontarienne et québécoise de la rivière de l’Outaouais. Le va-et-vient entre Ottawa et Gatineau caractérise la vie quotidienne d’un grand nombre de gens de ces deux villes où logent les bureaux des gouvernements du Canada et du Québec respectivement. De même en est-il des contacts entre chrétiens et chrétiennes des deux rives.
1. À l’origine du groupe
En 2002, le réseau Femmes et Ministères, lors de la célébration du 20ième anniversaire de sa fondation, identifie un certain nombre de besoins ressentis par les femmes engagées en pastorale. Les membres du réseau sont encouragées à rencontrer les principales intéressées de leur région. Ce que je fais le 29 novembre 2003. Les huit femmes réunies, suite à l’échange sur leurs expériences en pastorale, reconnaissent leur besoin de puiser à des sources spirituelles afin de mieux assumer leurs responsabilités. Que faire en ce sens? Je leur parle alors des écrits de Madeleine Delbrêl qui sont susceptibles de répondre à leur souhait. Après une courte présentation de la vie de Madeleine et de ses engagements, elles manifestent leur désir de la connaître davantage.
2. Création du groupe et rythme des rencontres
Le groupe Les Ami-e-s de Madeleine Delbrêl de l’Outaouais voit le jour le 16 janvier 2004, année du centenaire de la naissance de Madeleine. Le dossier réalisé pour cette occasion apparaît tout désigné pour servir de point de départ. Les feuillets qui le composent permettent d’entrer en contact avec les principaux thèmes de la pensée de Madeleine. Si bien que dès septembre de la même année, le groupe est prêt à entreprendre de façon plus systématique la lecture d’un premier livre : Nous autres gens des rues.
C’est au Centre diocésain de Gatineau qu’une fois par mois, de septembre à juin, le groupe tient des rencontres de trois heures environ à l’exception de celle de juin qui se termine avec un repas. À cette occasion, chaque membre présente un aspect des lectures de l’année qui l’a marqué, le thème qui l’a rejoint davantage et cela en lien avec la spiritualité qui l’anime.
3. Démarche et grille de lecture
« Comment les textes de Madeleine peuvent-ils devenir une source d’inspiration pour découvrir ma spiritualité ou m’aider à la vivre quand je l’ai déjà identifiée? » voilà l’interrogation qui, dès le début de la formation du groupe, anime ses membres. À cette fin, je propose une grille de lecture qui sert également de guide pour la marche à suivre durant les rencontres. Il ne s’agit pas de prétendre que les points de repère suggérés s’appliquent à tous les textes. Comme, évidemment, la souplesse doit faire partie de l’application de la règle lors des rencontres, l’essentiel étant d’aider les personnes dans la lecture des textes.
Proposition d’une grille de lecture |
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1. Réaction d’ensemble au texte lu : |
indiquer les aspects du texte qui m’ont rejoint davantage. Pourquoi? |
2. Style de Madeleine : |
images, jeux de mots, comparaisons, contrastes, paradoxes, néologismes parfois, etc. Relever l’un ou l’autre des modes d’expression et commenter. |
3. Paroles de Dieu : |
repérer les citations («») ou allusions bibliques retrouvées dans le texte et indiquerles passages de l’Écriture en cause. |
4. Éléments de la spiritualité de Madeleine : |
au fur à mesure des lectures noter les thèmes qui reviennent le plus souvent. Ils servent de repères dans la recherche des éléments de la spiritualité de Madeleine, de sa manière personnelle d’exercer « l’art de vivre selon l’Évangile ». |
5. Sources historiques de sa spiritualité : |
retracer, dans le texte, s’il y a lieu, l’influence d’auteurs sur la manière de dire et de penser Madeleine. |
6. Étude des textes et appropriation de sa spiritualité : |
suis-je en mesure de décrire les traits de la spiritualité qui m’anime? Si oui, en quoi l’étude de ce texte vient-il les éclairer? Si non, comment alors peut-il m’aider à découvrir l’un ou l’autre trait qui me rejoint plus particulièrement? |
4. Échos des membres
« L’apport d’une lecture dirigée fait découvrir les richesses des textes » déclare une membre. Une autre avoue : « Je ne peux imaginer de lire seule les textes de Madeleine ». Une troissième renchérit : « Je puise une force dans le partage des réflexions faites avec authenticité et spontanéité ». Une quatrième résume son expérience vécue dans le groupe. « De toutes mes années d’engagement pastoral, c’est le milieu le plus nourrissant que j’ai trouvé. Nous sommes toutes des femmes, et maintenant un homme avec nous, engagés dans la société et dans l’Église, ce qui amène un beau dialogue entre nous et Madeleine », affectueusement appelée « l’amie Madeleine ».
Il s’ensuit que la connaissance de la vie de Madeleine et de ses écrits inspire l’existence des unes comme des autres : « laisser l’Esprit guider sa vie vers l’inédit et l’inattendu » pour vivre libre de la liberté du Christ. Une route qui mène à la source de l’indivisible amour de Dieu et du prochain. Une route qui est une école où la vie durant l’on apprend, pour le dire à la manière de Madeleine, à être « l’élève de Dieu ».
Micheline Laguë, m.i.c.[1]
Nous publions le texte d’un témoignage apporté lors d’une session « Trois jours pour lire Madeleine Delbrêl » tenue à Chevilly-Larue (Val-de-Marne) du 11 au 13 novembre 2011 à l’initiative des« Amis de Madeleine Delbrêl », dans Lettre aux Amis de Madeleine Delbrêl, Supplément au no 88, avril 2012 et également sur le site : www.madeleine-delbrel.net sous le titre « Les surprises de la session de Chevilly 2011 ».
Avec l’autorisation de L’Association des Amis de Madeleine Delbrêl, 11, rue Raspail- 94200 IVRY-SUR-SEINE, France.
NOTES
[1] Sœurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception. Congrégation fondée en 1902 par Délia Tétreault, née à Marieville (Québec) en 1865.
[2] Jacques Loew fait au moins sept voyages au Canada entre 1970 et 1987 pour y donner des conférences qui attirent en nombre des membres de communautés religieuses ainsi que des laïques. Il est invité à participer à quelques émissions de la télévision. Ce sont là autant d’occasions de parler de Madeleine Delbrêl dont les livres alors prennent place dans la plupart des congrégations féminines nommément.
[3] Titre d’un livre de Madeleine paru à Paris en 1973 aux Éditions du Seuil.
[4] Présentation de Jacques Loew, Paris, Nouvelle Cité.
[5] Le titre illustre un déplacement significatif : « Les femmes dans la Mission de l’Église » plutôt que « La mission de la femmes dans l’Église ». Unique est la Mission de l’Église et en sont responsables tous les baptisés, clercs et laïques, femmes et hommes.
[6] Joseph-Henri NICOLAS, « Que faut-il entendre par “spiritualité” », dans La Vie Spirituelle, 139 (1985), p. 529 [526-537].
[7] « Lettre à Ariane Le Douaron, 18/09/31 », dans. Éblouie par Dieu, Correspondance, vol. 1, 1910-1941 (coll. Œuvres complètes), Montrouge, Nouvelle Cité, 2004 p. 175.
[8] Traduit de l’ancien français par Claude Louis‑Combet (coll. Atopia), Grenoble, Éditions Jérôme Millon, 2001. Une édition moins coûteuse existe aux Éditions Albin Michel sous le titre, Le Miroir des âmes simples et anéanties , Paris 1984, 1997 (nouvelle édition 2011). « Chef d’œuvre de la première littérature mystique de langue française », est-il dit dans la présentation du livre.
[9] « Nous autres gens des rues », dans La sainteté des gens ordinaires, p. 30, « Notre pain quotidien », p. 31-42.
[10] Humour dans l’amour. Méditations et fantaisies, (Œuvres complètes, t.3), Montrouge, Nouvelle Cité, 2005, p. 57.
[11] « Missionnaires sans bateaux », dans La sainteté des gens ordinaires, p. 84. Les caractères gras n’appartiennent pas au texte. Charles de Foucauld a donné « une édition en images de l’Évangile », « Pourquoi nous aimons Charles de Foucauld », dans La sainteté des gens ordinaires, p.116.
[12] Voir Humour dans l’amour. Méditations et fantaisies, t. 3 (coll. Œuvres complètes ), Montrouge, Nouvelle Cité, 2005, p. 56.
[13] « Missionnaires sans bateaux », dans La sainteté des gens ordinaires, p. 56. Peut-être faudrait-il en dire tout autant de l’appellation « l’Église en marche » qui se retrouve aux pages 56 et 60?
[14] En particulier le n. 31 de la Constitution dogmatique sur l’Église, Lumen gentium ainsi que le n. 7 de L’Activité missionnaire de l’Église, Ad gentes.
[15] « Missionnaires sans bateaux », p. 89.90.
[16] « Manifeste du chrétien au monde athée », dans Nous autres gens des rues, Paris, Seuil, 1966, p. 222; édition 1995, p. 201.
[17] « Lumières et ténèbres », dans La femme… p. 201.
[18] En parlant des hommes, Madeleine dit : « Ce sont des êtres d’éternité », dans « Celui qui a l’épouse est l’époux… », dans La joie de croire. Préface de Jean Guéguen. Avant propos de Guy Lafon, Paris, Éditions du Seuil, 1967, p 148; édition 1995, p. 176.
[19] « Temps d’aujourd’hui, Temps de notre foi », dans Athéismes et Évangélisation, Textes missionnaires, vol. 2 (coll. Œuvres complètes, t. 8), Montrouge, Nouvelle Cité, 2010, respectivement p. 208 et p. 210.
[20] Sebatian KAPPEN, « La spiritualité dans un âge nouveau de recolonisation », dans Concilium, 254 (1994), p. 50.
[21] « Temps d’aujourd’hui, temps de notre foi », dans Athéismes et Évangélisation, p.210.
[22] « Nous subissons nous-mêmes une détérioration et un dépérissement de notre foi » dans Athéismes et Évangélisation, p.127.
[23] « Les caractéristiques d’une paroisse missionnaire » dans Nous autres gens des rues, p.200. 201; ed. 1995, p. 183.
[24] « Le risque de la soumission », dans Nous autres gens des rues, p. 158; ed. 1995, p.143