Le présent texte[*] a d’abord été présenté dans le cadre du colloque Virage 2000. Il a été grandement retravaillé et a été publié dans un collectif chez Novalis sous le titre « Pour une théologie de la résistance dans l’Église » Il a pour objectif de soutenir la réflexion sur les fondements du geste de résistance lui-même, de quelque teneur qu’il soit. Autrement dit, il tente de répondre à la question suivante : Existe-t-il des bases théologiques sur lesquelles des chrétiennes et des chrétiens puissent fonder un geste « politique » de contestation, de dénonciation, de revendication, bref de résistance, dans l’institution ecclésiale elle même ?
Le texte publié chez Novalis comprend trois sections :
Définitions et positionnement
Les fondements théologiques de la Résistance
La résistance des femmes engagées en Église : un mouvement à poursuivre
La première section définis les termes utilisés et situe la résistance dans les tensions entre l’Église/Convocation et l’Église/Institution.
La deuxième section situe la résistance comme une ligne de fond en partant de Moïse, en passant par les prophètes, par Jésus qui s’oppose à l’oppression de son peuple ainsi que par les premières communautés chrétiennes. Elle traite de la foi, acte éminemment individuel mais nourrie en communauté. Elle traite des liens entre Église-Institution et Église-Peuple de Dieu.
Enfin, la troisième section, reproduite ici avec la permission des auteures et de la maison d’édition, parle entre autre du devoir de résister.
La résistance des femmes engagées en Église :
un mouvement à poursuivre
par Lise Barone et Yvonne Bergeron
On l’a dit à plusieurs reprises : “Nous avons été élevées à genoux” et quand on est une femme, on a été doublement élevé à genoux. Nous croyons cependant que Dieu nous a mis debout; mais être debout, cela peut causer des dégâts, non seulement autour de nous, mais en nous: il faut assumer son insécurité, il faut assumer les bouleversements que cela peut produire dans l’institution, dans les structures et dans les fonctionnements. [1]
Assumer le bouleversement d’une mise debout demeure un défi gigantesque. D’autres avant nous se sont levés. Empruntant la voie des prophètes, de Jésus et des communautés primitives, nombre de résistants et de résistantes, de tous les temps et de toutes les cultures, ont pris la relève. Mais la présentation d’une histoire de la résistance dans l’Église dépassant le cadre de ce chapitre, nous nous en tenons à un simple survol; il sera déjà très révélateur. Quelques noms serviront d’exemples.
3.1 La petite histoire de la résistance dans l’Église
François d’Assise, Claire d’Assise, Thérèse d’Avila, Maître Eckhart, Hildegarde de Bingen, Thérèse de Lisieux, entres autres, se sont opposés aux autorités religieuses de leur temps. Leurs causes étaient justifiables car la motivation de leur résistance ne se fondait pas sur la réussite personnelle, mais sur la certitude que l’Évangile et son incarnation dans l’histoire étaient en connivence spirituelle avec leurs revendications. Plus près de nous, Theillard de Chardin, Yves Congar et Marie-Dominique Chenu ont résisté aux positions anti-modernistes de l’Église jusqu’à voir leur enseignement condamné par elle. Le concile Vatican II les a réhabilités. Dernièrement, l’évêque Jacques Gaillot, les théologiens Küng, Drewerman, Boff, Schillebeeckx et les religieuses Ivone Gebara, Teresa Kane et Joan Chittister ne représentent que la fine pointe du mouvement actuel de résistance. Aucune de ces personnes n’a renié l’Évangile ou les fondements de la Tradition chrétienne; bien au contraire, seul un attachement vital à la foi et à l’Église les ont incitées à résister malgré la souffrance et la honte de l’exclusion.
La force instituante de l’Esprit souffle où elle veut. Des papes et des évêques ont également résisté aux penchants mortifères de certains institués. Déjà en 1890, Léon XIII n’hésite pas à obliger à la résistance lorsque la foi ou l’Église sont menacées : « Si les lois de l’État sont en contradiction ouverte avec la loi divine, si elles renferment des dispositions préjudiciables à l’Église […], il y a obligation de résister, et obéir serait un crime »[2] . Plus tard, en 1950, le pape Pie XII reconnaît la dissidence comme bienfaisante et l’applique à l’Église :
Là où n’apparaîtrait aucune manifestation de l’opinion publique, là surtout où il faudrait en constater la réelle inexistence […] on devrait y voir un vice, une infirmité, une maladie de la vie sociale […] car, enfin, l’Église est un corps vivant et il manquerait quelque chose à sa vie si l’opinion publique lui faisait défaut, défaut dont le blâme retomberait sur les pasteurs et sur les fidèles[3] .
Présentement, on a tristement l’impression que l’Église a refermé les portes et les fenêtres largement ouvertes par Jean XXIII, le pape-prophète. Sans aucun doute, avec le courant d’air de l’opinion publique sont entrées des pensées et des pratiques difficilement admissibles en christianisme. Un discernement se révèle indispensable, mais non les refus de dialogue et encore moins les anathèmes. « L’Église est un corps vivant » et la vie demande à circuler librement. Si les autorités instituées bloquent la source, elles ne la tariront pas. La vie contournera l’institution et se répandra hors de ses frontières, l’Esprit lui traçant la voie… Mais alors, n’avons-nous pas avantage à intégrer la résistance, à la vivre à l’intérieur des murs ? Autrement dit, il faut intégrer la résistance, la faire dans l’Église plutôt qu’elle se fasse, malgré nous, contre l’Église.
Bien sûr, son passé et son présent comportent leur lot d’infidélités et de lâchetés, de luttes plus ou moins pures, et certainement aussi de dissidences plus ou moins intéressées. Quant au futur, pourquoi s’en inquiéter ? Déjà il in-forme le présent. Comme le dit Moltmann, la foi chrétienne entretient un lien particulier avec l’avenir, elle le reçoit comme une lumière sur le présent et cette lumière est l’anticipation du Royaume[4] . Chaque geste de résistance doit être un geste de foi et d’espérance; dans ce cas seulement, il participera au vaste mouvement de libération prophétique. Et s’il doit être posé avec le courage de la lucidité et l’intelligence politique nécessaire, nul ressentiment, nulle rage au coeur ne l’accompagneront. La révolution qui est nôtre devra s’envelopper de tendresse et de compassion. Comme le souligne bellement le théologien de l’espérance : « Il sera difficile de réaliser quelque chose de bon et de juste, si cela ne procède pas de l’exubérance de la joie et de la passion de l’amour »[5] . Habitées par cette folle passion, des femmes explorent les formes de dissentiment qui serviront leur rêve d’une Église rassembleuse de communautés.
3.2 Aujourd’hui… agir ou ne pas agir ?
D’entrée de jeu, établissons un fait : les femmes n’ont pas attendu le tournant du récent millénaire pour résister au dirigisme de l’institué ecclésial. L’histoire du groupe Femmes et Ministères n’en constitue qu’un exemple parmi d’autres. La nouveauté réside dans la relecture politique et théologique de ce qui, en fait, se réalise depuis déjà plusieurs décennies. La majorité étant issue de la génération des féministes de première vague (1960 – 1980), les travailleuses en Église parlent volontiers de libération. Assurément, la foi chrétienne est une entrée en liberté mais une liberté à l’épreuve. Tout ce qui précède le démontre bien. Devant le constat d’une conjoncture ecclésiale de plus en plus conservatrice, voire droitiste, et d’une autorité exagérément centralisatrice, avons-nous le choix de ne rien faire ?
À partir du moment où nous jugeons, en notre âme et conscience, que la Mission de l’Église est compromise, ne rien faire c’est ajouter à la détérioration de la situation[6] . Comme le dit un canoniste réputé: « Quiconque minimise l’importance des problèmes structuraux doit se voir demander s’il n’est pas éventuellement un profiteur du statu quo[7] ». On connaît bien la boutade : si tu ne fais pas partie de la solution, tu fais partie du problème. Au nom du christianisme, il presse de refuser les injustices, les inégalités et l’immobilisme. Il presse de canaliser la révolte qui sourd sur les terrains en ressaisissant le droit de résister devant ce qui apparaît intolérable. Il s’impose également un devoir chrétien de libération car toutes les filles et les fils de Dieu ont été créés libres et appelés à la liberté (Ga 5, 13). Oui, il faut agir, pour le développement d’une Église servante du Royaume et pour l’utilisation créative des « chances non réalisées qui sommeillent dans les replis du présent »[8] . Voici, parmi les principales, trois raisons concrètes de prévoir une action : les femmes elles-mêmes, le besoin d’une approche collective et l’habilitation à des alternatives de renouveau.
Les agentes qui interviennent quotidiennement dans les milieux pastoraux savent ce qu’il en coûte d’espérer envers et contre toute contrainte. Souvent, sans en prendre conscience, elles vivent une résistance subtile, tenace, insinueuse, celle qui prépare le sousbassement des plus grandes révolutions. Mais la solitude rend vulnérable, l’isolement atténue les impacts et le découragement guette à la porte :
Parce qu’on est entraîné sur des terrains non tracés, parce qu’on est amené à mettre en question l’ordre établi, qui a été jusqu’ici la ligne de sécurité, parce qu’on doit pénétrer dans la nuée et affronter l’inconnu, parce que la conviction de ce qui n’est plus valable n’apporte pas nécessairement la perception de ce qui doit advenir, la contestation est d’autant plus éprouvante qu’elle porte sur les réalités les plus fondamentales. Comment, à certains moments, ne pas être tenté de se croire abandonné de tous, au jardin de l’angoisse, où il n’y a plus que la fine pointe de la confiance, de la foi, qui puisse subsister[9] .
N’insistons pas. Nombre de femmes comprennent viscéralement ce dont il s’agit. Voyons la seconde raison : la nécessaire approche collective.
On imagine trop souvent le dissentiment comme une militance hargneuse, tapageuse et agressive. Ce n’est pas le type que nous privilégions. Par contre, il nous apparaît important de promouvoir les dimensions collectives d’une action publique de type politique, initiée à l’intérieur de l’institution. Laisser les femmes du terrain risquer seules, avec en prime ici et là quelques mots d’encouragement, nous semble une attitude indigne du courage et de la fidélité de ces femmes. Il faut désormais dépasser la sphère du privé. L’ampleur et la complexité des problèmes ecclésiaux imposent un surcroît de solidarité. Non seulement entre femmes, mais avec toute croyante et tout croyant qui désirent une Église ajustée aux requêtes du monde contemporain. Voilà donc une autre bonne raison d’agir. Refuser ce risque, c’est accepter que des énergies contraires mènent le jeu et annulent tous les efforts de repositionnement.
Finalement, une recherche d’alternatives s’impose pour développer l’aspect inventif de la résistance dans l’Église. À ce propos, une étude antérieure[10] a montré le profil transformateur d’activités instaurées par des femmes décidées à changer des pratiques religieuses devenues caduques. D’ores et déjà, des alternatives s’expérimentent au niveau de la catéchèse, des sacrements, des engagements sociaux, des recherches financières, de l’administration locale… Mais force est de constater que des options nouvelles quant aux structures, aux rapports de pouvoir, aux nominations de pasteurs, aux codes de lois, à l’autonomie des communautés… restent apparemment impossibles, leur application provoquant immédiatement des sanctions majeures. À ce niveau, l’impuissance, le désespoir et la peur règnent en maîtres. Pourtant, plus que jamais l’avenir du christianisme appelle une résistance constructive osant une imagination transformatrice qui s’attaque aux causes des problèmes. Seul un mouvement de groupes pourrait ici être envisagé car les injonctions à se soumettre ne manqueront pas de survenir.
3.3 Quelques conditions pour l’action
Les conditions d’un agir concerté doivent s’ajuster à la complexité de l’action envisagée. Ceci demande une analyse sérieuse, beaucoup plus exhaustive que ce que nous présentons brièvement en cette fin de parcours. Nous nous en tenons ici à la logique de notre étude, soit une approche théologique et politique. Sur le plan théologique, rappelons que la cohérence chrétienne exige trois conditions essentielles pouvant répondre à la question suivante : la situation considérée injuste compromet-elle de façon durable…
– des principes évangéliques de base (la foi, la liberté, l’amour, la justice, la dignité, le respect…) ?
– le projet communionnel de l’Église (le service de la Mission, la préséance de la communauté, la liberté de l’Esprit, le sens des fidèles, la reconnaissance des charismes…) ?
– les droits humains tels que libellés dans les sociétés démocratiques modernes (les droits de parole, de participation, de vote, de revendication, de défense…) ?[11] .
Une chose est sûre, sans ces conditions, aucune manifestation de résistance ecclésiale n’arriverait à mobiliser les femmes impliquées à la base. Pour elles, le bien communautaire (comme le bien commun en démocratie) se révélera toujours premier.
D’autres dispositions concernent l’aspect proprement politique de l’intervention elle-même. Elles supposent que celle-ci soit démocratiquement décidée, soupesée et soigneusement préparée. Pas de place ici pour la naïveté ou l’impulsivité. Deux étapes peuvent être distinguées. Dans un premier temps, il s’avère utile de désirer comprendre la position de l’autre, de faire en sorte d’être compris des autres et de se donner une éthique de résistance (ne jamais agir avec haine, mépris et non-respect de la dignité humaine… )
Dans un deuxième temps, étudier les implications qui résultent de tout acte communautaire de résistance. Ainsi, il faut savoir que manifester publiquement une dissidence collective, face aux autorités de l’Église catholique, sera inévitablement reçu comme une action de rébellion ecclésiale. Même s’il est à prévoir qu’en certains lieux on cherchera à en minimiser sinon à en ridiculiser l’impact, nul ne pourra faire fi de la détermination et de la force de celles qui assurent la majorité des services offerts par l’organisation. Mais, un jour ou l’autre, l’exercice de la force exige une explication, des comptes doivent être rendus quels que soient l’amour et la foi qui motivent. Il faudra être conscientes qu’entrer dans un rapport de force c’est avoir l’intention de recourir nous-mêmes à une certaine force; il serait inutile de ne pas l’admettre. Car reconnaissons-le, le changement réclamé implique une radicale redistribution des statuts, rôles, fonctions et pouvoirs dans l’Église. Et à ce titre, aucune institution n’accepterait allègrement une telle révolution sans y être fortement invitée, voire astreinte.
Par ailleurs, la résistance dans l’Église devra refuser catégoriquement le recours à la violence. Cependant, nous admettons qu’ imposer une dissidence concertée face à un système qui exclut les femmes, et par là même leur fait violence, situera inévitablement l’action dans la contre-violence. Thomas d’Aquin n’affirme-t-il pas que « la tyrannie (le mot n’est pas faible) est tantôt autorité dégénérée, tantôt usurpée; l’une et l’autre sont contraires aux valeurs de paix, de justice et d’ordre[12] ». C’est contre cette violence qu’il est impératif de se lever.
Beaucoup d’autres considérations mériteraient de faire l’objet d’une telle réflexion. Au moment de terminer, soulignons seulement une certitude primordiale : si la peur paralyse, la prière vivifie et facilite le discernement. À cet effet, nous avons la conviction que si les femmes engagées en Église conviennent d’entrer dans un processus radical de résistance publique (dénonciateur et annonciateur), elles en accepteront la responsabilité et tenteront de faire en sorte que jamais le but ultime ne soit perdu. Ni pour elles-mêmes, ni pour leurs communautés, ni pour les autorités défiées, elles n’aboliront cette conscience : Réclamer une révision sérieuse des modes de gouvernement dans l’Église, c’est désirer oeuvrer de plein droit, sans restrictions injustifiées et injustifiables, sans blocage juridique désuet, sans condescendance paternaliste, à l’avancement du Royaume de justice dans le Monde et dans l’Église.
S’il est nécessaire que des moments révélateurs de solidarité communautaire démontrent l’intention de collaborer au renouvellement institutionnel, la plus grande part des énergies devra être consacrée à la Mission. Il s’avère prioritaire qu’il en demeure ainsi pour sauvegarder la pertinence des pratiques et des discours. Toujours les communautés seront privilégiées. Ce prophète de Galilée, Christ vivant aujourd’hui, résiste encore en nous, avec nous et par nous. Parce qu’il habite notre présent et notre histoire, il est et sera toujours le critère décisif de tout projet de changement dans l’Église, que celui-ci émerge des plus hautes sphères de l’institution ou d’un mouvement de résistance initié par des femmes. Aucun geste aussi justifié soit-il ne sera au-dessus de cette vérité théologique fondamentale. L’espérance nourrit la résistance. Une espérance têtue qui pousse à explorer de nouveaux chemins prenant la forme de comportements, de pratiques, de politiques et de structures au service de la vie. Notre foi en l’être humain et en Dieu y est en cause de façon inséparable : « Croire, espérer et résister, cela fait un »[13] .
Espérons que nos réponses aux appels de résistance inscrits dans les requêtes du monde et de l’Église d’aujourd’hui deviennent lumières bibliques pour notre temps :
Un temps pour chercher et un temps pour laisser;
Un temps pour préserver et un temps pour jeter;
Un temps pour mettre en pièces et un temps pour coudre;
Un temps pour se taire et un temps pour parler.
Qohélet 3, 6-7
[*] Baroni Dansereau, Lise & Bergeron, Yvonne, (2009). Pour une théologie de la résistance dans l’Église. Dans Yvon Métras (Dir.) (p. 45‑95),. Dissidence, résistance et communion en Église. Montréal : Les Éditions Novalis.
NOTES
[1] Alice GOMBAULT, Autorité et résistances dans les Églises. Témoignages Réflexions Questions ouvertes, Actes du 4e colloque, Droits et libertés dans les Églises et Femmes et hommes en Église, Paris, 1997, p. 133.
[2] Cité dans Christian BABOIN-JAUBERT, La morale en politique… tout simplement, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1995, p. 106.
[3] Allocution de Pie XII au Congrès international de la presse catholique, publiée dans l’Osservatore Romano du 18 février 1950 et rapportée dans Refonder l’Église…, p. 12.
[4] Voir L’espérance en action. Traduction historique et politique de l’Évangile, Paris, Seuil, 1973, particulièrement les pages 89 à 109.
[5] Le Seigneur de la danse… p. 7
[6] André NAUD parle du « mal catholique » en 1987, Christian DUQUOC de «violence institutionnelle» en 1999 et Gérald ARBUCKLE de« corruption du pouvoir» en 2000.
[7] Werner BÖCKENFÖRDE, «Quand le droit de l’Église bat en brèche la synodalité voulue par Vatican II» dans Synodalité et Démocratie, les réseaux des PARVIS, chrétiens en liberté pour d’autres visages d’Église, hors-série no 2, Paris, édit. la fédération “ Réseaux du parvis” et Temps Présent, p. 24.
[8] André GORZ cité dans Jean-Claude GUILLEBAUD, La refondation du monde, Paris, Seuil, 1999, p. 18.
[9] Pierre DE LOCHT, « Solitude intérieure » dans Autorité et résistances dans les Églises… p. 87.
[10] Voix de femmes.Voies de passage… voir particulièrement le chapitre 3.
[11] Jürgen MOLTMANN, L’espérance en action…. propose quelque chose de semblable, p. 76.
[12] Ibid, p. 74. La parenthèse est de nous.
[13] Guy CÔTÉ, Résister, le combat d’une espérance têtue, Montréal, Éditions Paulines et Centre de Pastorale en milieu ouvrier, 1993, p. 68.
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